Festivals (5)

Par Dominique Dubreuil

BEL-AIR
 / Chambre XIXe et Xxe / Rh-A.est (73) / 300m /
5 fois du 29-08 au 02-09.

Ces rencontres chambristes se refusent
à augmenter le nombre de leurs concerts
et donc à se démesurer; d'ailleurs le programme de chaque soirée est fort généreux.
Un compositeur réside , Thierry Escaich,
et comme il est en même temps organiste,
il joue son Choral's dream avec le pianiste Bertrand Chamayou et improvise tout seul, laissant son Nocturne au violoniste Renaud Capuçon (co-fondateur des Rencontres) et au pianiste canadien Louis Lortie (nouvel invité). Un peu à contre-courant du médiatique facile: "Quand le monde entier fête l'anniversaire Mozart, écrit Renaud Capuçon,j'ai souhaité rendre hommage à Schumann et Chostakovitch"… Qui sont en effet en 2nde ligne 2006, et que voici en Bel Air bien présents. De Schumann, les merveilleux Récits de contes de fées (op.132, ultime), les Fantasiestücke, Trois Romances, la Fugue sur le nom de Bach, toutes œuvres d'un rayonnement ardent mais intime. R.Capuçon souligne aussi le lien de Schumann avec Mendelssohn, dont la musique de chambre est plutôt sous-estimée: donc deux Trios, le sextuor, et deux sonates pour orgue (où l'on retrouve Thierry Escaich instrumentiste). De Chostakovitch, le Quintette, en miroir de l'indispensable Trio op.50 où Tchaikovski surmontait son aversion pour cet alliage piano (Nicholas Angelich), violon (la jeune et brillante Lettone Baiba Skride) , violoncelle (la Russe Tatiana Vassilieva), en hommage à Anton Rubinstein… et à la mort qu'il faut vaincre. La Sérénade du même Tchaikovski est au programme de ce concert, par le nouveau Bel-Air Chamber Orchestra. Du grand Brahms avec les Ballades op.10 par N.Angelich, le Trio op.70 où Beethoven fait passer les esprits (shakespeariens), la Nuit Transfigurée par laquelle Schoenberg demeure sur la rive post-romantique . Et pour introduire cette partition, Philippe Labro lira de la poésie, de même qu'il aura été le récitant dans le concert d'ouverture pour accompagner le récit tragique et sacré des Sept Paroles du Christ. La formule, déjà vécue à Lyon en janvier pour le Voyage d'Hiver Haydn (Didier Sandre était alors le "parleur"), théâtralise et explique le déroulement musical, sans lui enlever sa force d'écriture (le Quatuor: Renaud et Gautier Capuçon, Aki Saulière au 2nd violon, Béatrice Muthelet à l'alto).
(T: 04 79 71 44 15; www.rencontresbelair.com )
Ph.: Louis Lortie ©DR

BERLIOZ (La Côte Saint André)
 / berliozomniaopera / Rh-A entre (38) / 400m / 21 fois entre 16 et 27/08.
Hector Berlioz, pensez France Eternelle? Que non pas , et au contraire! D'abord parce que s'il existe une France Mère de la Raison musicale en particulier, Berlioz – comme Varèse un siècle plus tard – offre un démenti cinglant à la revalorisation psycho-rigide  d'un "Art français tout d'équilibre et de mesure". Et ensuite parce que le romantisme européen n'avait pas de ces cloisonnements étriqués et ce goût des classifications : Berlioz en particulier entretenait un rapport très constructif avec l'autre côté du Rhin, voyant là-bas une patrie - sans barrières- pour l'imaginaire et l'invention. Bref il aimait en l'Allemagne ce lieu pour "une musique de l'avenir", et les Allemands "progressistes en art" surent accueillir et propager son œuvre. Hector ne disait-il pas déjà de son immense aîné Beethoven: "il m'apparaissait bien au loin comme un soleil"? La Côte Saint André centre donc fort légitimement sa session 2006 sur l'axe franco-allemand, dans le cadre du romantisme pour lequel Berlioz vécut si intensément sa vie et rêva son œuvre. La référence à Beethoven est en tout cas cette année forte dans les programmes: pas moins de 10 œuvres, dont le point culminant, une IXe Symphonie que Jean-Claude Casadesus dirige avec l'Orchestre Français des Jeunes (hommage symbolique à la jeunesse invincible d'Hector?), le Chœur Régional de son Nord-Pas-de-Calais, et 4 solistes dont Mireille Delunsch . La Philharmonie d'Ukraine se consacre à la 7e, et au 4e concerto de piano (Philippe Giusiano), et Krzysztof Penderecki chef d'orchestre auréole de son prestige le concert (avec un adagietto d'opéra pendereckien en prime). Le 3e de Beethoven a pour soliste un Alexandre Tharaud que l'on connaît davantage comme ramiste ou ravélien, ici accompagné par le Symphonique du Festival. Le reste est sonates piano (la 23e, la 30e et la 31e), piano-violon(la 5e), quatuor (op.59/2), trio (op.3/2), et même Chansons Ecossaises pour le dépaysement.
A côté du soleil, une planète romantique allemande au risque de la passion et même de la folie: Robert Schumann. La 4e Symphonie est jouée par l'Orchestre National de Lyon (Jun Märkl), au piano les facettes du jeu soi complexe du Carnaval (avec l'Arabesque, par un des hôtes privilégiés du Festival, Eric Ferrand N'Kaoua), la 2e Sonate (Lydia Jardon) et les Romances piano-violon, le 3e Quatuor op.41 (par les jeunes Esteves). Un Journal intime, puisant à la correspondance et au Journal croisé de Clara et Robert , va au profond de la personnalité amoureuse, créatrice et… psychiquement menacée: F.R.Duchâble y est le pianiste, Françoise Masset la chanteuse et Alain Carré le récitant. "Et moi, et moi, et moi?" On sait qu'Hector avait tendance à ne pas s'oublier, et ce serait bien un comble qu'ici… Donc: la Funèbre et Triomphale, le Te Deum, des extraits des Troyens, des Nuits d'été enchantées par Marie Devellereau et Graziella Contratto dirigeant son OPS, la Fantastique forcément sublime (avec la Mort de Cléopâtre, Béatrice Uria-Monzon, le Symphonique Stéphanois, Laurent Campellone ), une ballade à 2 voix et des mélodies…pour flûte et piano, Harold voyage en Italie (l'altiste Antoine Tamestit, l'ONL de Jun Märkl). Mendelssohn est présent par le 2e de violon, 2 Trios (les Novalis), un Rondo pour piano. Brahms veille avec les sévérités du Requiem Allemand (Solistes B.Tétu). Du par-ci-par-là de contemporain, avec Betsy Jolas (Frauenleben: au fait est-ce que Berlioz aimait les femmes… si elles étaient compositrices?) et les belles pages du spiritualiste Olivier Greif, Sonate de Requiem par Emmanuelle Bertrand et Pascal Amoyel . Les toujours présents Carpe Diem dans une rêverie adaptée de Tristan et Isolde. Et Mozart, universellement gâté en 2006, a tout de même droit à 2 symphonies (34 et 41) et à son 3e de violon (Renaud Capuçon, et Paul Mac Creesh sortant de son baroque dominant pour diriger les Chambristes de Bâle).
(T. 04 74 20 20 79; www.festivalberlioz.com )

LA CHAISE-DIEU
/ généraliste symph.et vocal / Auvergne-est (43) /
600 à 1100m / 46 fois du 18 au 31-08)
Une dizaine de plus dans le chiffrage d'anniversaires,
la 40e donc, et pleins feux sur l'Abbatiale du crépuscule à minuit. Robert de Turlande au XIe,
le pape Clément VI au XIVe, Gyorgy Cziffra au XXe, et cette année le directeur-fondateur Guy Ramona cède le fauteuil (Cathedra Dei?) à Jean-Michel Mathé. En ce haut-lieu chrétien, l'axe n'a pourtant pas changé: spirituel-sacré-religieux, et ainsi 25 concerts sur 46, plus de la majorité absolue.
Du grégorien à nos jours: le concert de la Capella Ansterdam (dirigée par Daniel Reuss, également patron du RIAS-Kammerchor de Berlin) est symbolique de cet éventail, depuis le Moyen-Age ( Abélard: des douleurs consolées;  manuscrit de Fleury) jusqu'au XXe (Heppener, Schoenberg), via le XVIIe de Rosenmüller), de même que la Renaissance anglaise (Tallis) répondant aux contemporains (J.Tavener, M.Tipett), par The Sixteen (Harry Christopher). Ou d'autres Anglais renaissants ( Byrd, Tallis) en miroir du XXe (Britten, et un motet pour J.F.Kennedy , de Howells), par le Gabrieli Consort de Paul Mac Creesh. Symbolique et lieu entre tous, J.S.Bach et la Passion Saint-Matthieu, qui unifie dans sa démarche casadéenne les forces régionales (Orchestre d'Auvergne) et européennes (la même Capella Amsterdam, la Maîtrise de la cathédrale de Riga) dirigée, ainsi que les solistes, par Arie van Beek. Au cœur du sanctuaire, il y a les orgues restaurées, sur lesquelles Frédéric Desenclos fera entendre Marchand et Raison, et l'ensemble Pierre Robert des motets de M.A.Charpentier. Mais il n'y a pas que les hommes, contrairement à ce que certains (et l'Eglise chrétienne, avec la référence dévotieuse à Saint Paul, dans l'Epitre aux Corinthiens: "Que la femme se taise à l'église") l'ont cru et fait croire: on commence à découvrir le destin contre vents et marées des compositrices du temps classico-baroque. Francesca Caccini fut louée par Monteverdi, et fut la première femme de la musique occidentale à composer un opéra. Barbara Strozzi, dans un milieu sans grande surface sociale et artistique, affirme peu à peu ce qu'elle appelait initialement "ma pauvre imagination". La Française Elisabeth Jacquet, portée par la chance d'une naissance en milieu favorable et aidée par son mari (M. de la Guerre…) put pleinement affirmer son talent dans la France louis-quatorzienne. Toutes sont interprétées par la Petite Ménestrandise (Sophie Landy, Hélène Le Corre…). Très masculin, solitaire et génial,  le mystique espagnol T.L.De Vittoria dans son Requiem du début XVIIe, par The Sixteen.
Les Scarlatti: on a l'habitude de parler surtout du père, Alessandro, comme compositeur religieux, et du fils Domenico, surtout laïque. A Sei Voci de B.Fabre-Garrus inverse cette dernière proposition, et nous donne à entendre Magnificat, messe et un Stabat Mater ("une extraordinaire richesse d'imagination, une étonnante douceur lyrique") de Domenico. Un autre Stabat Mater de Domenico est au programme du Concerto Italiano de Rinaldo Alessandrini, en même temps que des pièces sacrées rares pour le carême de Naples ( Durante, Dentize, da Venosa). Mais il y a encore de l'inédit chez Alessandro: témoin, en recréation mondiale par le Concert Hostel-Dieu (F.E.Comte) un Martyre de Sainte-Ursule. Et A Sei Voci se joignant à un chœur de Bologne et celui d'Auvergne, aborde messe et motets de Giacomo Perti, un Bolonais de la première moitié du XVIIIe ici en recréation française. Le Carême romain est lisible à travers l'oratorio Giovanni Battista, de Stradella, par l'Aurora d'Enrico Gatti. L'Akademia de Françoise Lasserre se tourne vers la Vienne du début XVIIIe avec J.H.Schmelzer (Sepolcro) et le Vénitien "viennisé" Caldara. Ainsi descend-on vers Mozart, par exemple revisitant le Messie de Haendel, grâce à Michel Corboz et ses Lausannois. Mozart tout seul dans la sublime Messe en ut, mélange d'hyper-baroquisme (Et incarnatus est) et de modernisme, en miroir de la 40e Symphonie, par les Gabrieli de P. Mac Creesh. Halte en romantisme sévère pour le Requiem Allemand de Brahms (Chœurs de Lyon, Bernard Tétu), voyage russe avec le Chœur Dumka de Kiev (Y.Savchuk) à travers les Vêpres de Rachmaninov, un ensemble choral qui se joint à la Philharmonie d'Ukraine(M.Dyadyura) pour honorer le compositeur-fétiche de la Casa Dei, Krzysztof Penderecki , dirigeant sa 8e Symphonie et sa Chaconne dédiée au pape Jean-Paul II.
Haydn est en journée des symphonies (matin, midi, soir, Gabrieli Players), Mozart revient à l'orchestre (La Chambre Philharmonique, E.Krivine) pour la 36e (Linz) et le 24e concerto (Andreas Staier au piano-forte), pour la 34e et la 41e (P.Mac Creesh, et R.Capuçon dans le 3e de violon), Schubert par son immense testament de la 9e (Wiener Jeunesse, dir. H.Böck), et dans sa "romantique beethovénienne" (4e , P.Mac Creesh). Plein romantisme (Liszt, Berlioz, Wagner) prolongé par les rimbaldiennes Illuminations de Britten (Marie Devellereau, l'Orchestre de Savoie – OPS – dirigé par Graziella Contratto), La Sonate de Liszt et la 3e de Chopin par J.M.Luisada et C.Huvé prolongées par le Quatuor de Ravel et du Kurtag (Qu. Modigliani). Post-romantisme de Rachmaninov ( les cloches; 3e de piano) et affectivité de Chostakovitch (1er de violon; 10e Symphonie; 8e Quatuor: il y a de l'anniversaire dans l'air du soir). Et un périple bien original d'Italie en  Perse avec le musicien-poète della Valle, que J.C.Frisch mène avec son XVIII-21… Au total, une édition qui s'avance sans trop de timidité vers davantage d'actuel, en conduisant son troupeau de fidèles avec douceur vers les toujours verts pâturages
(T. 04 71 09 48 28 ; www.chaise-dieu.com )
Ph.: Bernard Tétu ©DR

CŒUR EN MUSIQUES (Ardèche)
/ chambre etc / Rh-A sud ( 07) / 200 à 800m / 17 fois entre 17 et 270/8
Au départ, une aventure de jeunes musiciens, groupés sous un titre dowlandien, Lachrymae, et réunis en association, les Saisons musicales en Ardèche. Cela  devient "un festival de jeunes talents où les artistes ont l'entière maîtrise artistique de la programmation. Au fur à mesure des départs, d'autres jeunes intègrent et renouvellent sans cesse Lachrymae" Un partenariat est institué avec les communes d'accueil et les structures culturelles et pédagogiques. L'ensemble Lachrymae demeure donc cheville ouvrière du festival, sous la direction de Jean Deroyer. Il joue le baroque, J.S.Bach , avec l'organiste historique  André Isoir, le classique, La 7e de Beethoven, Mozart (à trois reprises, dont une fois avec une création de la jeune compositrice Letitia Cuen), beaucoup de romantisme, Schumann et Brahms surtout, et les modernes du  XXe, Debussy, Bartok, Schoenberg. Et se laisse aller à faire la fête dans le Carnaval des Animaux, et l'Histoire de Babar, dont Pascal Rénéric est le conteur. Le Quatuor Voce est présent dans le romantisme et le moderne ou le contemporain, le Trio Aramis joue la gloire du trombone dans tous ses états. Et tout ce joli monde se réunit sous l'écran pour commenter en musique un muet de Lubitsch, L'éventail de Lady Wintermere.
(T. 04 75 93 70 80  www.coeurenmusiques.fr )

CREST (Futura)
acousmatique et cie / Rh-A sud (26) / 100m / 31 fois / du 18 au 21/08.
Ce sont des nuits blanches, rien que 35 heures à passer "en apportant tapis de sol, oreillers, duvets, couvertures pour se plonger dans un bain sonore exceptionnel", sous le donjon de Crest et dans la sphère de lumière imaginée par Arnaud Pournarat. Dans le livre des records, on peut toujours chercher les concurrents de Futura 2006: 102 oeuvres, 82 compositeurs (sans parler d'une 20 aine d'autres prévisibles en jouant les prolongations le 27/08). Cela va des plus "historiques" (Luc Ferrari, récemment absenté définitif, à moins que ce ne soit humour de sa part, une fois encore; de même pour Yann Parenthoën, en silence-radio; Michel Chion; Pierre Henry; Denis Dufour, maître des lieux et initiateur à semelles de vent…) aux encore obscurs mais demain sûrement en pleine lumière, les plus nombreux. Jonathan Prager et sept autres complices sont aux commandes du grand acousmonium Motus et bouche décousue (100 haut-parleurs et 72 voies de diffusion). Au fait, musiques certes, mais: acousmatiques, expérimentales, électroniques, créations radiophoniques, hörspiele? Tout ce beau monde ensemble pour se nommer, se définir, se (re)connaître. La comm' le dit: "Oui au week-end des 35 heures!" Mais qui saurait définir le Futur(a) de la musique?
(04 75 25 25 11 38; www.futurafestival.org )

SIMIANE
/ femmes,femmes et musiques / PACA-entre (04) / 600m / 6 fois entre 05 et 19/08.
A la Rotonde, on ne tourne pas forcément en rond dans les formules qui ont pourtant  fait, depuis 1982, le succès de ces "riches heures". En 2006, le thème interroge "les musiques féminines: compositrices et égéries". On espère qu'il y aura discussion après les concerts, parce que la conscience historique et sociologique s'interroge sur "y a-t-il une musique de femme(s)?" Comme le disait à la fin de sa vie la compositrice anglaise (du XXe) Ethel Smyth: "Ma musique ne sera vraisemblablement reconnue à sa juste valeur que lorsqu'il ne restera de moi que des points et des lignes asexués sur du papier réglé" Bref, la question est posée depuis le Moyen-Age et les actions énergiquement décomplexées d'une isolée, Hildegarde von Bingen. Pour la Renaissance et l'époque baroque, la musicologie et les concerts redécouvrent plusieurs pionnières, telles Barbara Strozzi, Antonia Bembo ou Elisabeth Jacquet, mariée à un Sieur de la Guerre qui ne la lui fit pas, et qui, bien que rival en musique, ne contraria pas un talent très largement reconnu. Plus tard, et notamment au XIXe, les choses se gâtèrent à nouveau… mais c'est une autre histoire que la Rotonde n'entend pas conter, vous n'y prendrez donc pas plaisir (ou déplaisir) extrême … Donc hic et nunc: la Femme inspiratrice, par exemple l'amante dans l'œuvre de Purcell (La Rêveuse, Benjamin Perrot), la Femme victime du "mariage malheureux, selon la Renaissance française (Doulce Mémoire, Denis Raisin-Dadre), la Femme instrumentalisée (on veut dire: pédagogiquement…), ainsi Anna-Magdalena et son Petit Livre écrit par le génial époux Jean-Sébastien (Natalia Cherachova). La Femme entre la Vierge (Marie) et l'affirmation de soi, avec Musica Temprana: "Hymnes à la Vierge dans les missions jésuites de Bolivie et chants de femmes ingrates du Pérou". La Femme compositrice, portrait à part entière d'Antonia Bembo (1640-1722), par Les Bijoux Indiscrets (Claire Bodin-Lesdiguières), présence d'Elisabeth Jacquet par la Nissa Barocca (Flavio Lesco) qui montre aussi la Femme décrite et ressentie par Le Compositeur (Rameau, Marais, Tartini). A suivre, non?
(T. 04 92 75 90 47; www.festival-simiane.com )
Ph.: Denis Raisin-Dadre ©DR

En septembre, nous vous présenterons divers festivals, mais vous pouvez déjà noter quelques dates: le Festival d'AMBRONAY du 15/09 au 13/10 / www.ambronay.org et DIVINA MUSICA du 17/09 au 24/09 à St-Laurent-de-Mure.